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vendredi 18 mars 2011

Entre deux eaux

Entre deux eaux.

Aux portes de la brume,
sur un chemin de dune,
j'ai croisé un oiseau,
noyé au fond de l'eau.
J'ai regardé autour,
il n'y avait que des vautours.
Planté comme des épouvantails,
me tenant en tenailles,
ils m'ont observé longtemps,
longtemps a duré,
et j'ai pleuré.
Le coeur lourd de moi vivant,
me reflétant dans cet étang,
l'onde qui chancelle,
l'oiseau qui flottait,
l'eau qui s'écoulait,
et la vie qui mourait.

FD 18 mars 2011

jeudi 17 mars 2011

Laurent Millet Photographe et plus.

Je n'ai rien d'autre à dire que : allez découvrir son travail!
Pour ma part, je me suis laissé porter agréablement par son travail.
Son site, c'est un beau livre de poésie....
Entretien.

Extrait :
"...

A. K. - Vous disiez que vous ne saviez pas pourquoi vous faisiez des images au moment où vous les faisiez, et que vous compreniez après...

L. M. - Ce n’est pas faute d’avoir essayé. Je remarque que souvent, quand je me dis que je vais travailler sur un sujet, les choses ne se passent jamais comme j’en ai envie. Je ne suis pas capable de conceptualiser une chose jusqu’au bout, je ne maîtrise pas du tout les paramètres. Quand je pars faire ma prise de vue, il y a des paramètres qui interviennent et qui me dépassent, que je n’arrive pas à gérer. Du coup, mon projet dérive tout le temps. C’est pour ça que je ne comprends pas vraiment. Alors je mets un cadre de travail en place, et puis ça dérive un peu. En fait, je ne suis pas quelqu’un de très insistant, c’est-à-dire que soit ça marche tout de suite, soit ça ne marche pas. Je ne crois pas que je sois capable de conceptualiser quoi que ce soit. Je crois à un mode de vie - il ne faut pas se méprendre sur le terme - vertueux , par rapport à ce qu’on est soi-même. Il y a des choses qui complètent et des choses qui fragmentent. Je crois que quand on s’installe dans un certain mode de vie et qu’il y a une certaine vigilance, une certaine complétude, il y a des choses qui se répondent, et puis les choses s’installent. Il n’y a pas besoin d’avoir une emphase du mental pour être dans les choses avec lesquelles on se reconnaît, et qui se construisent avec une certaine forme d’harmonie. Ça part d’une volonté d’être soi, petit à petit, les choses se mettent en place.
..."

Pour connaître la suite :
http://www.artkopel.com/Laurent-Millet.html
Merci à l'équipe d'ArtKopel pour nous faire partager leur passion et le beau travail.

Site de Laurent Millet:
http://www.laurent-millet.com/archived-works.html

Poème à la vie.

Poème à la vie

"s'indigner"
j'ai un sentiment de colère.
j'ai le sentiment d'être trahi, bafoué, abaissé, brocardé, outragé, ridiculisé, traité avec mépris.
Pourquoi j'ai ces sentiments?
Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond!
C'était dans l'air,
C'était déjà dans les mots et les actes.

Sans vergogne, des politiques, des chefs d'entreprises, des chefs de files, des sous-chefs, des collègues, à coup d'arguments fallacieux, erronés, partisans, fabriqués, jouent pour leur enrichissement personnel de pouvoir, de finance, de territoire, de conquête, d'ego.

Couverts par réciprocité d'une grande chaîne qu'il ont développé par cooptation ou reconnaissance mutuelle d'intérêts concomitants, convergeants, d'un système pyramidal où le rêve, l'utopie de la spéculation à outrance peut se déchaîner à n'importe quel prix, avec comme règle cardinale ne pas regarder derrière et en arrière. Inventer un nouveau monde à partir d'ex nihilo et sur la valeur du profit pour ceux qui rentreront dans le jeu. Aveuglément et dans une croyance démente construire un monde sans se préoccuper de sa pertinence, sans se préoccuper de sa validité, ni de son bien-fondé.

Croire comme quand on était petit que tout sera toujours pareil, tout le temps!
qu'il ne faut pas s'en faire, que tout allait bien aller!
qu'il faut faire confiance et s'endormir et qu'au réveil on sera tous dans le monde de "Candy".
Ne pas écouter les rabat-joie, ni les sonneurs de cloches, ni les hommes éclairés, ni les prédicateurs sages qui ne sont que des fous, des frustrés, des aigris qui ont loupé la marche ou alors des illuminés apocalyptiques qui ne comprennent que par un filtre éculé le monde d'aujourd'hui.

Des hommes, des minorités qui les dénonçaient, qui les dénoncent, étaient écrasés, étouffés, muselés car ne répondant pas au schéma, au système du nouveau monde.

L'homme est un prédateur, mais en même temps il sait aussi faire preuve de compassion, il sait tendre la main. On ne l'empêchera pas de vouloir découvrir de nouvelles terres, de nouveaux eldorados, de vouloir faire fortune et d'être tourné vers un avenir toujours plus radieux, mais là c'est vers un avenir toujours plus irradié, peut-être même radié de la seule planète où il peut vivre sans technologie omnipotente, avec laquelle on voudrait nous faire vivre ou survivre.

Sans vivre comme à l'âge de pierre, notre planète peut encore nous faire vivre et nous faire vivre bien, nous faire nous épanouir. Utilisons la main tendue que nous pouvons avoir vers l'autre, vers la terre et ses richesses naturelles, soigner la terre plutôt qu'un monde d'illusions, de croyances superficielles, manichéennes au tout argent et au tout technologique.

Donnons aux hommes les rêves qu'ils méritent, des rêves pérennes de subsistances pour goûter au mystère de ce qu'est la vie à travers la découverte de sa beauté qui se manifeste devant nos yeux incrédules.
FD 17 mars 2011