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dimanche 31 octobre 2010

Il faut le savoir: obsolescence programmée

Un rapport qui en dit long, sur l'organisation de notre société dans le but de nous faire consommer et du coup, à votre avis.... dans quel but?... qui permet quoi?.... pour qui?... pour leur permettre quoi??....
http://www.cniid.org/espace_telechargement/actualite/201009_rapport_OP_AdT_Cniid.pdf


et un ... consommez!















et deux ... jetez!


et trois appauvrissez-vous!


parceque vous le vaudrez bien!


samedi 30 octobre 2010

Petra

Photo de: Nicole Larroze que je remercie pour cette vue surprenante.
Petra et ses environs, mystères d'une vie qui s'est organisée puis a disparu en ne laissant que les traces architecturales du faste de cette ville. Derrière le faste , est-ce qu'on y vivait heureux? Qui profitait de ces splendeurs?
http://www.ahram.org.eg/163/2010/05/11/44/15658.aspx

vendredi 29 octobre 2010

Charles Simonds par France Huser. for everybody

Pour découvrir Charles Simonds, rien de mieux qu'un article qui retrace son histoire, auteur France Huser  :

"Charles Simonds, le bâtisseur de rêves


Cet artiste américain construit des maisons miniatures en argile. Il y fait pousser des plantes et des fleurs. Créant ainsi de véritables sculptures vivantes
Ces petites maisons miniatures que construit Charles Simonds, les voici aujourd'hui exposées dans un musée. Pourtant, c'est d'abord le long des rues, à l'intersection de deux murs, dans une fissure, la brèche d'un édifice abandonné que ce sculpteur a commencé à faire ces maisons insolites greffées sur la ville elle-même. Dans ces années 70 où les sculpteurs américains du land art entaillaient les roches du Nevada ou déplaçaient des tonnes de terre dans le désert, lui, Charles Simonds, amoureux de la terre aussi, se mit à fabriquer de minuscules briques d'argile, utilisant une pince à épiler pour les poser les unes sur les autres.

Son aventure débute vers la fin des années 60. Simonds, qui avait suivi un enseignement de sculpteur traditionnel et enseignait lui-même la sculpture, fut fasciné par la beauté des terrains argileux du New Jersey. Très vite, l'argile devint son matériau de prédilection. Se souvint-il aussi d'un voyage qu'il avait fait dans son enfance au Mexique et des bâtisses où vivent les Indiens? Ces maisons qu'il se met à construire ont le même caractère primitif. Mais elles témoignent pour lui de l'histoire d'un peuple imaginaire qu'il appelle «the little people». De 1970 à 1976, il réalisa ainsi des centaines de maisons dans le Lower East Side.

Les habitants s'arrêtaient, étonnés, discutaient avec Simonds. Dans ces labyrinthes mystérieux qui naissaient sous les doigts du sculpteur et qui évoquaient une civilisation opprimée, disparue, ne retrouvaient-ils pas leur propre histoire, celle de minorités qui, logées dans des quartiers misérables de New York, devaient lutter pour que la municipalité ne rase pas leurs ghettos? Récusant le système des galeries et du marché de l'art, ces œuvres de Simonds restaient dans la rue, à la merci des intempéries ou du vandalisme. Chacun pouvait se les approprier ou les détruire.

Sans s'en soucier, Charles Simonds allait un peu plus loin construire d'autres habitations. Une façon de montrer qu'aucune civilisation ne doit être détruite. Parfois, à côté de lui, comme pour participer à son travail, des teen-agers portoricains se mirent à composer des peintures murales qui racontaient leur arrivée à New York, la misère,la ségrégation, l'exploitation. Simonds parcou-rut le monde en y édifiant ainsi les vestigesarchéologiques de ses «little people»: on put en voir à Chicago, à Los Angeles, Genève, Anvers, Bâle, à Paris dans les rues de Ménilmontant. Ce dialogue qu'il entreprenait ainsi avec la ville, avec ses habitants, Simonds a voulu le pousser encore plus loin. Dans certaines de ces œuvres, comme la «Placita» ou le «Stanley Tankel Memorial», il s'est efforcé de comprendre et de traduire les besoins d'une collectivité. En témoigne ici cette «Growth House», réplique de celle que l'artiste construisit aux Etats-Unis. Ses murs sont constitués de grands sacs de terre empilés les uns au-dessus des autres. Ils contiennent des graines, et sur les parois fleurissent des pâquerettes, des pervenches, du liseron.

Chaque jour la «Growth House» est différente, enrichie d'une nouvelle pousse, d'une nouvelle vie qui est apparue sur elle. C'est un hymne à la nature, au cycle toujours recommencé des saisons. Dans les salles du Musée du Jeu de Paume, on croirait assister à une sorte de miracle devant cette œuvre étrange qui fait appel à tous les sens du spectateur, à l'odorat aussi bien, car avant même de voir la «Growth House» on sent une odeur qui évoque un sous-bois, la fraîcheur d'une cascade. Un nouveau défi donc à la ville industrielle, à ses inhumaines constructions de béton et d'acier.
Quand Simonds quitte ainsi l'infiniment petit pour aborder des sculptures de plus grande taille, c'est toujours pour affirmer la puissance de la vie: ainsi «Age», construite en 1983 pour le Musée Guggenheim, nous présente l'univers lilliputien des «little people», mais au sommet d'une colline dont les plis, les accidents semblent conter l'histoire des millénaires d'un passé qui aurait donné cette ardeur rouge à la terre.

Toujours Simonds réaffirme la présence de l'homme. Ce paysage qu'il a modelé à même le mur du musée? Cherchez bien. Vous découvrirez bientôt un visage qui se dessine dans la masse des nuages. D'autres visages encore se distinguent ailleurs, dans ce qui ne paraissait être au premier abord que des roches. Toujours ainsi des histoires chuchotent, augmentent la poésie de cette œuvre étrange. Et si Simonds filme encore, dans «Birth», un paysage désertique qui semble être le chaos originel, c'est pour y montrer l'alliance de la terre et de l'homme, comment il naît d'elle, nouvel Adam qui surgit, les cheveux, le visage, le corps tout entier maculés de boue."

vendredi 22 octobre 2010

Isidoor Goddeeris, voyage poétique

http://www.galeriecelal.com/goddeeris_oeu_04.html
http://users.telenet.be/goddeerisisidoor/
On pourrait dire: "je me souviens...", "j'ai fait un rêve hier..." ou encore "des nuages sont arrivés de drôles de vaisseaux..."
Embarquement immédiat dans le temps....

Jean Amado, entretiens sur la sculpture comme des bonbons en bouche.

"Jean Amado ne parlait pas volontiers de son travail personnel. Il fallut la force de questionnement et l'écoute d'un poète comme Bernard Noël pour réaliser un entretien d'une telle qualité. Amado était âgé de 52 ans lorsqu'il se lia d'amitié avec Bernard Noël.
Publié dans les premières pages de la Quinzaine Littéraire, cet entretien fut réalisé pendant l'automne de 1974. Jean Amado réalisait sa troisième exposition rue de Seine à Paris, dans la galerie Jeanne Bucher. Ses deux premières expositions dans cette galerie s'étaient déroulées en février 1970 et novembre 1972.
Dans cette exposition qui regroupait plus d'une vingtaine de pièces, des dessins et des maquettes, se trouvait pour la première fois montrée en public l'une des pièces majeures d'Amado, "A la limite" que l'on a revue en septembre 2008 dans l'exposition du Centre aixois des Archives départementales des Bouches du Rhône,"André Masson/ Georges Duby /Arts Plastiques et Sciences humaines à Aix en Provence".
Bernard Noël - Devant celui qui la découvre, une sculpture occupe si vivement l'espace qu'elle a tendance à s'imposer comme une chose qui aurait surgi immédiatement, mais le travail ?

Jean Amado - Parler de mon travail, cela me paraît, comment dire ? un peu monstrueux. Les choses faites doivent aller de soi, être évidentes. Quand je travaille, ou bien, c'est pour répondre à une commande, donc à une chose précise, ou bien ... c'est un besoin que je recule, que je retarde, car j'ai déjà la crainte de ne pas réussir à y répondre, à le combler... Je commence par un dessin. Le dessin, çà ne m'amuse pas, mais çà me permet de sérier les problèmes. Il y a d'abord un objet, un détail plutôt, une chose en suspens, bourrée de possibles. Le dessin concrétise tout çà, mais en le dépoétisant. Il ne reste qu'un truc sec, décevant, que je raccorde tant bien que mal au besoin premier en essayant de penser maintenant au côté esthétique...
A force de tracer, de penser, la chose finit par gonfler. J'imagine le volume, je dessine la silhouette. Cela prend des jours, mais alors je connais tellement la chose que sa réalisation va de soi. Je me mets au travail, et la clarté se perd. Il faut commencer à plat, par le bas, et là on ne voit rien. Tout démarre quand le plan technique est élagué, et que çà commence à prendre forme. Jusque là, jusqu'à ce qu'il y ait assez d'éléments pour que le sens se mette à prendre, c'est aride parce que je ne sais pas si çà va venir ou non...
Bernard Noël - Mais il y a le dessin, la silhouette, tout ce que vous avez préparé, pensé..
Jean Amado - Je ne veux rien d'intellectuel, il faut que çà pousse de soi-même... Je crois à l'histoire, c'est à dire à quelque chose de perceptible. L'histoire se fabrique à partir du moment où la chose existe suffisamment pour pouvoir continuer : il y a une logique vivante... On s'accroche à un truc, on s'y trouve bien, et il n'y a plus rien à dire dessus... Je suis un tâcheron, avec de la lenteur, de la patience, du temps. Il faut que le temps passe et nourrisse. Je suis obstiné, c'est tout. Pour le reste, j'évolue en fonction de ce qui arrive.
Je suis sujet à des événements. Ainsi, ayant commencé par faire de la céramique, car je pensais pouvoir vire de service à thé et à café, j'ai eu tout de suite envie de faire des grands trucs, et notamment une fontaine, qui fut achetée par Pouillon, lequel me commanda pour Alger une sculpture de quarante mètres de haut et de six mètres de large, en terre cuite émaillée. La chose une fois en place, les copropriétaires voulurent la faire démolir. Qu'est-ce que çà représente ? réclamaient-ils. Mais c'est un totem, déclara Pouillon. Un totem, fallait le dire! Et dés lors la chose fut acceptée, et je me trouvais avoir fait un totem... L'important, c'est le rapport qui s'établit entre la vie quotidienne et la chose qu'on a fabriquée et qui devient signal, mais on n'y arrive qu'en fonction d'évènements inattendus.
Une autre fois, à Lyon, j'avais fait une sculpture qui déplaisait beaucoup à des gens du quartier. Elle est devant un café qui s'appelle La Bulle. Un jour, quelqu'un désignant ma sculpture a dit: Tiens, voilà la bulle! Et du coup, elle a été acceptée en se chargeant d'une valeur représentative née d'un simple canular. Mais pour en revenir à la terre cuite, en grandes dimensions cela posait d'énormes problèmes. A cause d'un copain qui parlait d'huisseries en béton, l'idée m'est venue de faire du béton émaillé... J'ai fini par trouver le moyen, j'ai fabriqué des dalles émaillées, toute une petite industrie, et je me suis mis au bas-relief... En 1963, ma femme est morte. J'ai fait ma première sculpture dans l'espace : un grand crâne... Et le besoin m'est venu de réaliser un travail de sculpteur et non pas d'artisan, mais comment montrer? Comment exposer ? Un jour Dubuffet, qui m'avait commandé des agrandissements de sculptures, est venu dans mon atelier; çà lui a plu, il m'a présenté à son marchand, et j'ai fait ma première exposition, en 1970. Moi qui vis de commandes, je n'expose que ce qui ne répond à aucune commande. Quand on a une commande, il faut qu'elle soit rentable, on entre dans le domaine de la production et du prix marchandise. Avec une chose pas commandée, le temps ne compte pas : on y met de la vie, pas du rentable...
Bernard Noël - Et l'art, est-ce un mot qui se présente à ce moment ?
Jean Amado - Le mot art, c'est la notion de chose imaginée, réalisée, vendue, et qui en même temps échappe au circuit production, n'est pas situable en prix... Il y a des gens qui aiment ce que je fais, ce sont des amis. Il y a des gens qui ne sont pas des amis et qui achètent ce que je fais, le lien passant alors par l'objet... A mon sens, une oeuvre ne devrait pas se vendre. J'aimerais que l'Etat me nourrisse moyennant fourniture d'un certain travail, et puis avoir la possibilité de céder le reste à des particuliers, non pas à des prix de collection, mais au prix du travail. Pas de raison que çà vaille cher. Il est vrai que pas de raison non plus qu'un cadre supérieur gagne tellement plus qu'un ouvrier... Oui, mais mon travail çà ne sert pas; c'est une chose que je fais parce qu'il ne m'est pas possible de faire autrement. Mais ce travail, je le fais comme tout le monde, de neuf heures à midi, de deux heures à six heures.
Etre artiste, ce n'est pas un domaine particulier, la démarche diffère, mais la pratique c'est pareil. Le matériau ne permet pas de faire ce qu'on veut, il a sa propre vie, et il s'agit d'accorder à cette vie celle de la forme que je cherche. Il faut compter aussi avec le poids, ne pas faire des morceaux trop lourds. D'où la nécessité des joints, qui rythment, qui donnent une nervosité supplémentaire. Les joints, ,je leur donne l'aspect de fissures, de cassures, c'est à travers les failles que le vivant revient... La vie, pour moi, c'est la vie à travers les âges, et non pas ma vie ou la vôtre même si elles m'importent. Je voudrais marquer cette sérénité et cette nostalgie, faire de l'habitable, mais la sculpture habitable, c'est le tombeau, l'endroit du retour à la matrice et l'endroit de la grande paix. Ce serait merveilleux d'habiter un tombeau en étant vivant, dans un grand silence et une grande douceur, la douceur de la continuité; je voudrais fabriquer une énorme continuité, vingt kilomètres de sculptures, sans s'arrêter, car quand une chose s'arrête, quand elle est terminée, je ne vis plus..."

Entretien publié le 1 novembre 1974 dans "La Quinzaine Littéraire".

 

Henry MOORE au musée Rodin

Une rétrospective attendue: SCULPTURES ET DESSINS

15 OCTOBRE 2010 - 27 FÉVRIER 2011 au musée Rodin

lundi 18 octobre 2010

terre, terre de partout.

des sites pour voyager autour de la terre et qui nous en font voir de toutes les couleurs:
http://www.ahram.org.eg/163/2010/05/11/44/15658.aspx
http://www.eartharchitecture.org/
http://www.asterre.org/

Espagne, "ENSAMBLE STUDIO", à la Dodeigne


Entre architecture d'hier et sculpture- architecture de demain, après l'impression d'un certain gigantisme, une écriture en claustra où le dedans-dehors joue avec la lumière. Architectes espagnols "Ensamble Studio".http://www.ensamble.info/
- Moi j'y vois du : Eugène Dodeigne, peut-être en filigrane?...

Comme un jeu où on pourrait se cacher, le grenier.


http://www.ahram.org.eg/163/2010/05/11/44/15658.aspx
Architecture conviviale proche d'une architecture révée, greniers du sud Tunisien, couleurs chaudes, volumes à taille humaine.
Photo: Ian Sewell

Ksar Ouled Soltane, près de Tataouine, Tunisie

Faire vivre la terre.


http://www.ahram.org.eg/163/2010/05/11/44/15658.aspx
En cliquant sur l'image, vous découvrirez les détails de l'architecture. Comme quoi les matériaux simples ont encore de belles émotions à faire partager.
Merci au amis du Maroc qui passent sur mon site et pour cette belle architecture, Ksar kasbah des Aït Arbi , Vallée du Dadés, Haut-Atlas central, Maroc, par alain choquet http://www.panoramio.com/photo/14254370
Vous pouvez aussi découvrir un site passionnant sur l'architecture en terre de Salima Naji que je remercie au passage pour son travail.
 http://www.salimanaji.org/

lundi 4 octobre 2010

Robert Bruno, architecture-sculpture

André Bloc avait fait ces architectures habitacles, Frédérick Kiesler sa "Endless House" et Robert Bruno fait sa maison en métal sur les hauteurs aux Etats-Unis.
http://www.robertbruno.com/

d'autres sites sur l'arcitecture:
http://vesselatelier.wordpress.com/
http://utopies.skynetblogs.be/

Ousmane sow, Afrique

Angers, ville d'accueil d'artistes de renommée, reçoit Ousmane Sow pour nous faire redécouvrir plusieurs de ces sculptures qui parle d'Afrique, de traditions et luttes.
Un portail pour découvrir Ousmane et d'autres artistes africains:
http://www.ousmanesow.com/mac/index.htm
http://fr.wikipedia.org/wiki/Art_contemporain_africain

samedi 2 octobre 2010

David Smith, Ecrits et discours.

David Smith, 1906-1965, Sculpteur américain expressionniste abstrait.

 Extraits: page 69, 70, 71

"...
Il existe peut-être un  respect pour les maîtres anciens dans leur ensemble, qui ne reflète pas une quelconque compréhension, mais l'influence du traditionalisme et sa tendance à magnifier le passé. L'imagination et les idées nouvelles dérangent le confort du grand public, ... , la situation matérielle de millions de gens les empêche de s'intéresser à autre chose que leur existence au jour le jour lorsque règnent l'incertitude du lendemain et la pauvreté constante... ,
...
Le grand public croit que l'art est une chose du passé. L'existence actuelle d'un art fondé sur des notions modernes ne lui apparaît qu'indirectement ... Il ne perçoit pas encore la force créatrice initiale ... mais (l'art du moment) apporte une contribution importante à la société.
...
c'est la créativité irrationnelle qui s'exprime le plus nettement dans l'art...
La perception de la beauté établit ainsi une convergence entre l'esprit réceptif et l'esprit créatif.
..."
Le reste de ses écrits soulève des questions qui peuvent déranger!

Alberto Giacometti, un homme parmi les hommes.

 Jean Marie DROT, Les heures chaudes du Montparnasse, une série sur des artistes dont Giacometti, qui nous parle de son travail, de son questionnement, de l'impossibilité de réussir à faire quoi que se soit! un moment prenant comme la fin de l'entretien quand Jean Marie Drot veut lui souhaiter bonne chance, bonne continuation...
extrait:
JMD : "Alors, ce qui fait qu'en vous quittant on a envie de vous dire : 'Bon voyage!'..."
AG : "Pourquoi : 'Bon voyage'?..."
JMD : "Parcequ'on sent bien que ça va continuer!!!..."
AG : "Ben vous trouvez ça drôle!!!..."
A méditer pour tous ceux qui se frottent à la sculpture, aux arts en général ou autres.
Et toi qu'en pense-tu?