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samedi 23 novembre 2013

Qu'est ce que le schtroumpf émergent et plus encore par Nicole Esterolle

Une réflexion, un point de vue, une critique en contre point du discours ambiant:
les sites et blogs:
http://www.schtroumpf-emergent.com/blog/
https://www.facebook.com/nicole.esterolle
et d'autres blog et infos:
http://www.sauvonslart.com/modules/news/index.php?storytopic=56
http://yo-wip.hautetfort.com/

L'article de Nicole Esterolle sur le site schtroumpf emergent

Définition du Schtroumpf Emergent

Caractéristiques du schtroumpf émergent

Formatés en Ecole des Beaux-Arts pour la plupart, les schtroumpfs émergents sont des sortes de petites mécaniques de pure conceptualité, décébrées et désensibilisées, porteuses hyper performatives de la parole du prophète. Ils sont tous programmés pour interpeller, interroger, provoquer la réflexion en tous lieux, à partir de tout et de n’importe quoi… Des sortes de petites têtes chercheuses, genre têtards libérés comme ça, sans aucun contrôle, dans la nature, à la recherche de leur contenu disparu et du sens de leur vie. Petites mécaniques masturbatoires d’intellect dont les piles doivent sans cesse être rechargées avec l’argent public. Le schtroumpf est dans un perpétuel état de questionnement eschatologique, onanistique et frénétique. Il «convoque», «interpelle», «interroge», «subvertit» tout ce qu’on peut imaginer: l’espace d’exposition, l’espace public, l’espace tout court, l’institution, l’histoire de l’art, la critique d’art, la peinture, les codes de la représentation, le ready made, la poêle à frire, la notion de déplacement, ce qui se passe entre visibilité et opacité, le pourquoi quelque chose plutôt que rien, la dimension métaphysique du cassoulet, le centre, la lisière, le plein, le vide, l’absence… Le rapport au temps qui passe, à l’espace, au cosmos, au langage et à la communication, à l’art sur l’art, au corps social, aux cors aux pieds, à l’urbanité et aux ploucs, au politique, au religieux, à l’architectural, à l’iconographie contemporaine, etc, etc….

Une sorte de kamikaze décérébré

Le schtroumpf émergent est donc une sorte de kamikaze décérébré et programmé pour le sacrifice à la cause artistique d’État, elle-même liée structurellement à la cause de la grande spéculation financière mondiale. C’est un peu comme ces jeunes talibans, étudiants en théologie, sortant des  écoles coraniques, parfaitement lobotomisés et analphabètes mais redoutablement armés pour défendre et promouvoir leur ignorance et leur vide cérébral.
Le Schtroumpf émergeant ne sait pas dessiner ni peindre. Il bricole tout juste. Il est parfaitement inculte en histoire de l’art, hors celle qui concerne ses référents. Il est puissamment armé en arguments rhétoriques d’une extrême sophistication, qu’il peut répéter mécaniquement ; et qui lui  permettent de justifier son engagement socio-esthétique, sa lutte contre  le vilain bourgeois réactionnaire, sa volonté farouche de déconstruire les modèles, de dénoncer la ringardise, de faire exploser les conventions, les codes, les icônes, etc. ; et de fusiller sur le champ les mécréants qui osent douter de la pertinence de ces inepties. C’est un vrai révolutionnaire terriblement subversif et hautement performatif, une bombe conceptuelle capable de faire péter les icônes, comme les talibans les statues de  Bouddha. par Nicole Estérolle.

samedi 26 octobre 2013

ANTHONY CARO est mort mercredi dernier :-(

ANTHONY CARO est mort mercredi dernier 23 octobre :-(
1924 - 2013
http://www.anthonycaro.org/ 

dimanche 30 juin 2013

8ème Biennale Européenne d'Art Contemporain de Nîmes -30-Gard-France

8ème Biennale Européenne d'Art Contemporain de Nîmes du 24 juin au 26 juillet 2013,
bientôt en images :
 le tout dernier travail à 4 mains de Guillaume Brandy et Francis Dalschaert:  "ARCANE 53"
52 dessins sur le thème de la Biennale: Dehors De Rêves.
sera visible à partir du 4juillet et jusqu'au 26 juillet 2013
à : L'Epicerie Bis, 32 rue Pierre Sémard à Nîmes.


Catalogue en ligne: Catalogue de la Biennale 2013
Site LE MANIF  2013: www.lemanif.org

vendredi 28 juin 2013

Festival d'Art Comteporain: Les Nouvelles Métamorphoses - La Mothe St Héray -79- France

Festival "LES NOUVELLES METAMORPHOSES", à La Mothe St Héray, 79800 FRANCE
Exposition d'Art Contemporain jusqu'au 14 juillet 2013.
Dans l'Orangerie, bâtiment classé du XVIIème siècle, dans un cadre verdoyant à deux pas de MELLE et de POITIERS, l'exposition est ouverte tous les après-midi pour découvrir des œuvres originales sur le thème "corps libéré".
Œuvres dans la Galerie haute: "GARDIEN", "CALYX" et "BOUSSOLE",
Dessins grands formats de Guillaume BRANDY & Francis DALSCHAERT



















et dans la galerie rez de jardin : "LE CONSUM'ACTEUR",
dessins en triptyque, 3x (1mx1.50m), de Guillaume BRANDY& Francis DALSCHAERT


Pour plus d'infos:
www.brandy-dalschaert.fr

mercredi 19 juin 2013

"EPOPEE" ou l'histoire en marche.


"EPOPEE" Technique mixte sur papier. Francis DALSCHAERT

mercredi 17 avril 2013

jeudi 6 décembre 2012

Francis DALSCHAERT expose GIBI III au CHU de Poitiers

Francis DALSCHAERT expose GIBI III au pôle de Cancérologie de Poitiers,
Ouvert au public du 19 décembre 2012 au 31 janvier 2013 de 9h00 à 19h00.


TIPHAINE PROU ET VALENTIN GILLET DU LYCEE PROFESIONNEL AUGUSTE PERRET A POITIERS ONT ETE REMARQUES LORS DE LA PRESENTATION DE LEURS OEUVRES AU PRIX INMA.



Après avoir obtenu leur Bac Pro Ebénisterie Métiers d'Art en Juin 2012 avec Mention Bien, Tiphaine Prou et Valentin Gillet ont su mener de front leurs études et la préparation au concours INMA (Institut National des Métiers d’Art).
Ils ont fait forte impression par leur talent dans la catégorie de niveau IV (Bac) au « Prix Avenir Métiers d'Art ».

Chacun a conçu et mis au point intellectuellement, puis fabriqué manuellement un meuble de collection contemporain: des cabinets de curiosité pour collectionneur d'objets de valeur.

L'INMA organise chaque année un concours "Prix Avenir Métiers d'Art" qui s'adresse aux jeunes en formation « pour aider les jeunes talents à concrétiser leurs projets ».

A l'issu du concours où ils ont présenté leurs œuvres, Tiphaine Prou a été récompensée du "Prix Spécial du jury" pour son cabinet intitulé : "Souvenirs".
Quant à Valentin Gillet, il a été félicité pour la prouesse et le défi aux lois de la pesanteur avec son meuble intitulé : "Champagne".

Les deux anciens élèves d'Auguste Perret à Poitiers continuent maintenant leur cursus en DMA Ebénisterie pour élargir leur champ d'action.
Poussés par la passion, ils ont à cœur de faire vivre le métier d'ébéniste selon la plus grande tradition, tout en apportant à travers leurs œuvres leur regard aiguisé sur le monde qui les entoure.

"TERMES" au salon ART EN CAPITAL 2012

 Le diptyque "Termes" de la série le mystère de la rose sous la verrière du GRAND PALAIS à PARIS.
salon des artistes indépendants.fr

samedi 7 juillet 2012

Yves et Sandrine Photographes

Un travail photographique qui fait voyager et voir le monde comme si on y était (...???...) que dis-je, on y est! mais là les photographes nous emmènent dans des mondes que eux seuls ont la capacité de nous les faire découvrir autrement.

http://www.ysoweb.fr/

site brandy-dalschaert à découvrir...

le travail de guillaume BRANDY et francis DALSCHAERT
est en ligne à partir de:

http://www.brandy-dalschaert.fr/


bonne visite...

lundi 2 juillet 2012

RÉPONSES CONCRÈTES AU MYSTÈRE DE LA ROSE - Prolongation jusqu'au 30 août 2012


RÉPONSES CONCRÈTES AU MYSTÈRE DE LA ROSE

C'est par cette phrase sibylline que Guillaume Brandy a présenté ses œuvres communes avec Francis Dalschaert, lors du vernissage de leur exposition d'impressionnants dessins-peintures au Patio de CP/NRCom. 
« Une simple rose est très complexe si on la regarde de près », enchaîne-t-il et « elle constitue en elle-même un univers ». « Rien n'est défini au départ, le sens, la direction se construisent au fur et à mesure », explique de son côté F. Dalschaert.

 Dans les tableaux, la signification d'ensemble n'est pas incompatible avec la révélation, lors d'une observation attentive, d'une foule de détails où apparaissent des personnages plus ou moins cachés que le spectateur s'amuse à découvrir. Ce sont des animaux imaginaires qui ont des points communs avec des animaux connus mais sans leur ressembler vraiment... Ils apparaissent, puis disparaissent, symboliques des rencontres successives qui remplissent la vie des humains... « Rien n'est stable », rappellent les artistes qui ont failli intituler leur exposition «l'impermanence», retrouvant ainsi un thème philosophique héraclitéen («tout coule, tout s'écoule»).

Bernard Grollier, lui-même sculpteur et dessinateur, leur ancien professeur aux Beaux-Arts de Poitiers, est venu témoigner de leur talent. Il aime le thème du mystère de la rose devant laquelle «c'est à chacun de trouver ses réponses».

Alain Le Petit

Patio de Centre Presse/NR Com, 5, rue Victor-Hugo à Poitiers, « Le mystère de la rose », jusqu'au 26 juillet. Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h. Entrée libre.

Les artistes accueillis par Alain Defaye, directeur de Centre-Presse et La Nouvelle République de la Vienne, devant deux œuvres qui s'intègrent dans l'architecture du Patio.

vendredi 15 juin 2012

L'exposition : le mystère de la rose, en images.





Exposition de dessins Francis DALSCHAERT et Guillaume BRANDY.
El diabolo diablo : 0.80 x 1.00 m , technique mixte.
jardin : 1.00 x 2.00 m , technique mixte.
eaux :  1.00 x 2.00 m , technique mixte.
boussole: 1.00 x 2.90 m , technique mixte.
gardien:  1.00 x 2.90 m , technique mixte.
termes (diptyque) : 2 x (1.00 x 2.30 m) , technique mixte.

le mystère de la rose - exposition de dessins - Francis DALSCHAERT et Guillaume BRANDY.



LE MYSTERE D'UNE ROSE AUX MULTIPLES EFFLORESCENCES

par Alain Le Petit, Journaliste et critique pour Centre Presse/NR Com. 

Exposition croisée dans le patio de Centre Presse/NR Com,
avec le sculpteur Francis Dalschaert et le dessinateur Guillaume Brandy.

Le sculpteur Francis Dalschaert et le dessinateur Guillaume Brandy, qui travaillent ensemble depuis 2004, présentent au public, dans le Patio de CP/NR Com, des dessins à la frontière de la peinture, monumentaux et grandioses, grandes fresques adaptées aux proportions du lieu et créées à cette intention. Il s'agit de larges et longues bandes de papier suspendues telles des bannières à une sorte de lisse rappelant les tapisseries. À partir de techniques « humides » (encre de Chine, acrylique, gouache), les deux artistes enrichissent leurs motifs à l'aide de fusains (chunky), de pastels gras, de craie, d'argile, etc.

Des titres sont donnés aux différentes oeuvres qui offrent autant de pistes. Dans « Eaux », par exemple, on perçoit une cascade dévalant une forte pente avec des circonvolutions et des détours. Des végétaux et des êtres animés fantasmagoriques apparaissent en filigrane de-ci de-là: lapin, visages, têtes de brebis, de phoque, volatile stylisé? Les artistes souhaitent « permettre au spectateur de créer les interprétations ».
« Gardien » jouxte une porte et harmonise ses traits avec la pierre alentour. « Termes » présente un diptyque flamboyant et luxuriant, peuplé de nombreux petits personnages comme dans une apothéose cosmique où l'ensemble des créatures seraient convoquées. « El Diabolo Diablo » innove par la superposition d'un tableau de plus petite dimension sur un arrière-plan astronomique. La figure centrale suggère la tête d'un diable cornu, à peine menaçant, emporté dans un maelström peuplé d'animaux fantastiques et de petites constructions...
L'ensemble dégage une harmonie de formes, de tons, du mouvement, du miroitement. L'univers suggéré est étrange sans être inquiétant, baignant dans un continuum fait d'arabesques et de courbes comme dans la viscosité du réel. Non sans humour, les artistes ont puisé leur inspiration dans la contemplation d'une rose (d'où le titre de l'exposition), qui ouvre toutes grandes les portes de l'imagination, pour un parcours dans les circonvolutions duquel le spectateur aura plaisir à se perdre, avant de se retrouver.

Patio de Centre Presse/NR Com, 5, rue Victor-Hugo à Poitiers, « Le mystère de la rose », du 12 juin au 26 juillet. Ouvert du lundi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h. Entrée libre.


mercredi 18 janvier 2012

Salima Naji architecte DPLG Paris-la-Villette


 

Salima Naji architecte DPLG Paris-la-Villette,

Un site où l'architecture respire, vit et enchante.
Des images, des mots, de la culture et des livres plein d'images et de mots d'architecture.

Salima Naji architecte  

jeudi 15 décembre 2011

MES CARNETS DE CAMPAGNE de PHILIPPE BERTRAND

 Il y a des émissions qui permmettent l'échange, le partage et la convivialité.
Vous avez 10 secondes pour en citer une......
....... 7.8....9 !
FD 2011
Non ce n'est pas celle à laquelle vous pensez!

Il y a aussi : MES CARNETS DE CAMPAGNE  de PHILIPPE BERTRAND.
C'est sur FRANCE INTER 12h30 à 12h45, pour parler de nous, d'eux, de vous, bref de ceux qui Oeuvrent en direction de l'échange, du partage et de la convivialité dans des actions qui font bouger le monde.
Bon vous direz que les grands industriels aussi. C'est vrai, mais quand on regarde le gain de bien-être, d'altruisme, d'éthique et de solidarité, eh bien, y'a pas photo!
Philippe Bertrand nous fait découvrir en toute simplicité ce monde qui nous réveille de l'intérieur.
Il nous fait découvrir les ressources dont nous disposons à portée de main, quand ce n'est pas en nous et donc si près...
Allez écouter son émission et découvrez son blog.
Transmettez-les sans modération, c'est équilibrant, apaisant et dynamisant.
Émission: carnets de campagne
Blog mes carnets de campagne

dimanche 4 décembre 2011

Pierre et Clément en voyage

 De villes en villes,ils voyagent à la débrouille...
Photo de Pierre ...

site: world wide triangular
soutenir leur voyage

vendredi 4 novembre 2011

L'AMI "Tour du silence"

Un site AMI qui mérite le détour et qui en dit long sans qu'on le questionne...lol

http://tourdusilence.jimdo.com/
http://tourdusilence.free.fr/


vendredi 21 octobre 2011

Le grand CIEL, dessin, installé au CRDP de POITIERS

Le grand CIEL, Dessin à 4 mains de Francis DALSCHAERT et Guillaume BRANDY.
technique mixte, 1m X 10m.
In situ dans la Chapelle des Augustins du CRDP de Poitiers,
Centre presse: extrait: "Francis Dalschaert et Guillaume Brandy n'étaient pas trop de deux pour créer « Le grand ciel », immense dessin de plus de 10 mètres de haut, miroir de leurs interrogations sur le réel et sur la place de l'homme dans l'univers."


vendredi 16 septembre 2011

Cyril Mokaiesh, Interprète et pas seulement....

Chanter c'est bien, mais quand le texte chante aussi c'est encore mieux, alors "bravo" Cyril !
http://www.cyrilmokaiesh.com/

lundi 12 septembre 2011

Shinichi Maruyama, sculpter l'eau...

Artiste: Shinichi Maruyama

Travailler l'eau, pour en faire des sculptures éphémères...

http://www.shinichimaruyama.com/

dimanche 11 septembre 2011

Mounir Troudi, Chanteur Tunisien,

Mounir Troudi, un plaisir contemporain qui dans l'esprit d'ouverture et de partage de culture nous donne de belles émotions.
Merci Mounir.

Une deuxième vidéo sur:

jeudi 8 septembre 2011

Four Dragon en feu !

 Le four Dragon de Domique Legros crache le feu pour une cuisson de céramiques...

MONDE mis à terre.

FD
Monde mis à terre II - août 2011

Dominique Legros, Céramiste

Dominique Legros, céramiste, une belle rencontre humaine et professionnelle!
Il joue avec la terre, le feu, les pâtines, avec les mots aussi...
Un sourire au coin de la bouche, l'esprit toujours en ébullition...
Un savoir faire qu'il est bon de faire savoir à tous ceux qui aiment la céramique et la sculpture !

tc112

Paul AOUR, Funambule, cie DAVASI


Perché sur un pied,
Perché sur une main,
Perché dans le ciel, haut, si haut !
A quoi il rêve?
Il rêve de marcher dans le vent,
être de là-haut,
près des oiseaux
et parler au silence d'une brise
entendre la réponse
qui le guide dans ce chemin qui ne tient qu'à un fil.
F.D.
Si vous voulez en avoir plein les yeux pour un bon moment,
et que sur votre route vous pouvez voir ses spectacles,
alors n'hésitez pas, allez le voir !
http://ciedavasi.voila.net/index.html

"Idées en cuir", Cité des Tanneurs à Lavausseau, Vienne 86

Cité des Tanneurs à Lavausseau, Vienne 86
Du cuir façonné sur mesure, des créations uniques, faites à la main et de qualité irréprochable !
Bravo,
Boutique-atelier:"Idées en cuir"  chez Nathalie Marty 05 49 18 24 37

mardi 6 septembre 2011

NON à l'exploitation de l'arctique !!!

Au journal de 20h de David Pujadas, le 6 Septembre 2011, l'annonce d'un accord entre les états-Unis et la Russie va permettre l'exploitation renforcée des ressources naturelles de l'Arctique... Gaz, Pétrole et quoi après ... SAUVONS L'ARCTIQUE!
Pétition en ligne : Non, à l'exploitation de l'Arctique !!!  Cliquez ci-contre.
MERCI pour la planète, pour les animaux et merci à vous.

vendredi 18 mars 2011

Entre deux eaux

Entre deux eaux.

Aux portes de la brume,
sur un chemin de dune,
j'ai croisé un oiseau,
noyé au fond de l'eau.
J'ai regardé autour,
il n'y avait que des vautours.
Planté comme des épouvantails,
me tenant en tenailles,
ils m'ont observé longtemps,
longtemps a duré,
et j'ai pleuré.
Le coeur lourd de moi vivant,
me reflétant dans cet étang,
l'onde qui chancelle,
l'oiseau qui flottait,
l'eau qui s'écoulait,
et la vie qui mourait.

FD 18 mars 2011

jeudi 17 mars 2011

Laurent Millet Photographe et plus.

Je n'ai rien d'autre à dire que : allez découvrir son travail!
Pour ma part, je me suis laissé porter agréablement par son travail.
Son site, c'est un beau livre de poésie....
Entretien.

Extrait :
"...

A. K. - Vous disiez que vous ne saviez pas pourquoi vous faisiez des images au moment où vous les faisiez, et que vous compreniez après...

L. M. - Ce n’est pas faute d’avoir essayé. Je remarque que souvent, quand je me dis que je vais travailler sur un sujet, les choses ne se passent jamais comme j’en ai envie. Je ne suis pas capable de conceptualiser une chose jusqu’au bout, je ne maîtrise pas du tout les paramètres. Quand je pars faire ma prise de vue, il y a des paramètres qui interviennent et qui me dépassent, que je n’arrive pas à gérer. Du coup, mon projet dérive tout le temps. C’est pour ça que je ne comprends pas vraiment. Alors je mets un cadre de travail en place, et puis ça dérive un peu. En fait, je ne suis pas quelqu’un de très insistant, c’est-à-dire que soit ça marche tout de suite, soit ça ne marche pas. Je ne crois pas que je sois capable de conceptualiser quoi que ce soit. Je crois à un mode de vie - il ne faut pas se méprendre sur le terme - vertueux , par rapport à ce qu’on est soi-même. Il y a des choses qui complètent et des choses qui fragmentent. Je crois que quand on s’installe dans un certain mode de vie et qu’il y a une certaine vigilance, une certaine complétude, il y a des choses qui se répondent, et puis les choses s’installent. Il n’y a pas besoin d’avoir une emphase du mental pour être dans les choses avec lesquelles on se reconnaît, et qui se construisent avec une certaine forme d’harmonie. Ça part d’une volonté d’être soi, petit à petit, les choses se mettent en place.
..."

Pour connaître la suite :
http://www.artkopel.com/Laurent-Millet.html
Merci à l'équipe d'ArtKopel pour nous faire partager leur passion et le beau travail.

Site de Laurent Millet:
http://www.laurent-millet.com/archived-works.html

Poème à la vie.

Poème à la vie

"s'indigner"
j'ai un sentiment de colère.
j'ai le sentiment d'être trahi, bafoué, abaissé, brocardé, outragé, ridiculisé, traité avec mépris.
Pourquoi j'ai ces sentiments?
Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond!
C'était dans l'air,
C'était déjà dans les mots et les actes.

Sans vergogne, des politiques, des chefs d'entreprises, des chefs de files, des sous-chefs, des collègues, à coup d'arguments fallacieux, erronés, partisans, fabriqués, jouent pour leur enrichissement personnel de pouvoir, de finance, de territoire, de conquête, d'ego.

Couverts par réciprocité d'une grande chaîne qu'il ont développé par cooptation ou reconnaissance mutuelle d'intérêts concomitants, convergeants, d'un système pyramidal où le rêve, l'utopie de la spéculation à outrance peut se déchaîner à n'importe quel prix, avec comme règle cardinale ne pas regarder derrière et en arrière. Inventer un nouveau monde à partir d'ex nihilo et sur la valeur du profit pour ceux qui rentreront dans le jeu. Aveuglément et dans une croyance démente construire un monde sans se préoccuper de sa pertinence, sans se préoccuper de sa validité, ni de son bien-fondé.

Croire comme quand on était petit que tout sera toujours pareil, tout le temps!
qu'il ne faut pas s'en faire, que tout allait bien aller!
qu'il faut faire confiance et s'endormir et qu'au réveil on sera tous dans le monde de "Candy".
Ne pas écouter les rabat-joie, ni les sonneurs de cloches, ni les hommes éclairés, ni les prédicateurs sages qui ne sont que des fous, des frustrés, des aigris qui ont loupé la marche ou alors des illuminés apocalyptiques qui ne comprennent que par un filtre éculé le monde d'aujourd'hui.

Des hommes, des minorités qui les dénonçaient, qui les dénoncent, étaient écrasés, étouffés, muselés car ne répondant pas au schéma, au système du nouveau monde.

L'homme est un prédateur, mais en même temps il sait aussi faire preuve de compassion, il sait tendre la main. On ne l'empêchera pas de vouloir découvrir de nouvelles terres, de nouveaux eldorados, de vouloir faire fortune et d'être tourné vers un avenir toujours plus radieux, mais là c'est vers un avenir toujours plus irradié, peut-être même radié de la seule planète où il peut vivre sans technologie omnipotente, avec laquelle on voudrait nous faire vivre ou survivre.

Sans vivre comme à l'âge de pierre, notre planète peut encore nous faire vivre et nous faire vivre bien, nous faire nous épanouir. Utilisons la main tendue que nous pouvons avoir vers l'autre, vers la terre et ses richesses naturelles, soigner la terre plutôt qu'un monde d'illusions, de croyances superficielles, manichéennes au tout argent et au tout technologique.

Donnons aux hommes les rêves qu'ils méritent, des rêves pérennes de subsistances pour goûter au mystère de ce qu'est la vie à travers la découverte de sa beauté qui se manifeste devant nos yeux incrédules.
FD 17 mars 2011

lundi 28 février 2011

L'Oeuvre d'Alain Paire, un passeur d'Art, d'Oeuvres et de liens pour nous faire apprécier des Artistes.

Extrait de son site, qui donne envie de découvrir l'oeuvre d'Alain Paire.
...

"1994-2011. Petite histoire de la Galerie Alain Paire, Aix en Provence


L\'historique de la galerie
Dimanche, 18 Juillet 2010 13:05


 "Le 30 de la rue du Puits Neuf, en 1978, photographie de Pierre Donaint".

La Galerie-Librairie Alain Paire avait ouvert à Aix en Provence, en septembre 1994, un premier lieu d'expositions au 10 de la rue des Marseillais. Depuis mai 2007, après avoir longtemps oeuvré pour le commerce des livres anciens, la galerie se consacre aux expositions d'artistes contemporains dans son plus vaste espace du 30 de la rue du Puits Neuf, proche de la Place Bellegarde et de la rue Mignet.
En 2011, la galerie organisera huit expositions..."
.... la suite sur ce lien direct:
Sinon,
Qui est-il ?
Extrait:
...
"Écrivain et galeriste, Alain Paire est né en 1949. D'abord critique d'art au quotidien Le Provençal, il a ensuite ouvert la Librairie-Galerie Alain Paire (installée aujourd'hui au 30 rue du Puits Neuf à Aix-en-Provence), où sont programmées depuis 1994 d'excellentes expositions consacrées tant à la peinture contemporaine qu'à la sculpture, la photographie, la bande dessinée, la poésie ou encore l'édition: Jean Amado, Vincent Bioulès, Jean-Pierre Blanche, Georges Bru, Jean-Jacques Ceccarelli, Yvan Daumas, Marie Ducaté, Max Ernst, Georges Guye, Anne-Marie Jaccottet, Kamel Khélif, Gabriel Laurin, André Masson, François Mezzapelle, Annick Pegouret, Jean-Pierre Pincemin, Louis Pons, Jean-Jacques Surian, Pierre Tal-Coat, Gérard Traquandi, Bram Van Velde, Denis Brihat, Jean Ely, Alain Fleisher, Bernard Lesaing, Jean Pecoul, Bermard Plossu et Willy Ronis..."
....
Tout le site d'Alain Paire:
http://www.galerie-alain-paire.com/

Quand une oeuvre amène à une autre, les petits détours amènent à un grand chemin et chemin faisant...
http://www.republique-des-lettres.fr/1628-republique-des-lettres.php

dimanche 27 février 2011

Comment les riches détruisent la planète en arabe,


Extrait:
...

من زاوية خاصة جدا يعرض الكاتب هرفي كيمف لقضية البيئة‏,‏ وتلك الأزمات التي تفرزها معها في ارجاء العالم كله‏.‏
غلاف الكتاب

إذ أنه لا يتناول الأزمة البيئية من ذلك المنظور المباشر الضيق الذي درجنا علي تناوله‏,‏ بل إنه يربطها بالأزمة الاجتماعية المتداخلة معها‏..‏ فكلاهما علي حد كلماته‏(‏ الأزمة البيئية والاجتماعية‏)‏ وثيقتا الصلة‏..‏

فالأثرياء كما يؤكد كيمف هم الذين يهددون الكوكب‏,‏ إذ ان السباق المحموم في الانفاق والترفيه الذي لا يتوقف لديهم عند حد معين أصبح مثل‏(‏ الآلة الجهنمية‏)‏ التي تلتهم معها مجهود البشر وراحتهم كما تلتهم معها أيضا الموارد الطبيعية‏.‏

فالرأسمالية التي تتبني فكرة الزيادة المستمرة في‏(‏ الأرباح‏)‏ لا يمكن أن تتم إلا بزيادة مستمرة في‏(‏ الاستهلاك‏)‏ ومن ثم زيادة في‏(‏ الانتاج‏)..‏ وهذه الزيادة الانتاجية تفرض معها‏(‏ استنفادا‏)‏ متصاعدا لموارد الطبيعة‏.‏

وعبر ستة فصول كاملة يعرض الكاتب لقضية الأزمة البيئية متناولا أبعادها ومفندا مجالات العدوان علي الطبيعة عبر لغة علمية سهلة وبسيطة مزودة بالأرقام والاحصاءات التي تعضد فكرته ورؤيته التي يتبناها‏.‏

وعلي صعيد آخر يدين الكاتب النظام السياسي الحالي الذي يضطر من أجل المحافظة علي مصالح الاثرياء الي التخلي عن وعود الديمقراطية ومبادئ الحرية الفردية والعدالة الاجتماعية التي رفعها يوما كشعارات‏,‏ ثم مالبث ان تخلي عنها راصدا الأساليب والتطبيقات التكنولوجية المختلفة التي يستفيد منها‏.‏

يقدم كيمف هنا قراءة جديدة لقضية مهمة وحيوية طالما شغلت بال العالم لسنوات طويلة‏.‏

قدم للكتاب وقام بترجمته الي العربية الدكتور أنور مغيث‏.‏

صادر عن المركز القومي للترجمة‏

et plus avec:
Source : Cet article a été publié dans Le Monde daté du 23 février 2011.

Lire aussi : En Tunisie, il faut encore vaincre l’oligarchie financière.

lundi 14 février 2011

Vous avez dit "REVOLUTION" ?

Les siècles passent et les stratégies semblent ne pas changer...
Révolution ? ! ... A quoi tu sers ?, pour que les règles demeurent et que rien ne change?


extrait de la pièce de théâtre: "Le diable rouge", échange entre le Ministre Colbert et le Cardinal Mazarin. http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Diable_rouge

- - -
Colbert : Pour trouver de l'argent, il arrive un moment où tripoter ne suffit plus. J'aimerais que Monsieur le Surintendant m'explique comment on s'y prend pour dépenser encore quand on est déjà endetté jusqu'au cou.

Mazarin : Quand on est un simple mortel, bien sûr, et qu'on est couvert de dettes, on va en prison. Mais l'Etat, L'Etat, lui, c'est différent. On ne peut pas jeter l'Etat en prison. Alors, il continue, il creuse la dette ! Tous les Etats font ça.


Colbert : Ah oui ? Vous croyez ? Cependant, il nous faut de l'argent. Et comment en trouver quand on a déjà créé tous les impôts imaginables ?


Mazarin : On en crée d'autres.


Colbert : Nous ne pouvons pas taxer les pauvres plus qu'ils ne le sont déjà.


Mazarin : Oui, c'est impossible.


Colbert : Alors, les riches ?


Mazarin : Les riches, non plus. Ils ne dépenseraient plus. Un riche qui dépense fait vivre des centaines de pauvres.


Colbert : Alors, comment fait-on ?


Mazarin : Colbert, tu raisonnes comme un fromage (comme un pot de chambre sous le derrière d'un malade) ! Il y a quantité de gens qui sont entre les deux, ni pauvres, ni riches. Des gens qui travaillent, rêvant d'être riches et redoutant d'être pauvres ! C'est ceux-là que nous devons taxer, encore plus, toujours plus ! Ceux là ! Plus tu leur prends, plus ils travaillent pour compenser. C'est un réservoir inépuisable.

 - - -

Même si cet extrait est d'une pièce contemporaine, l'idée est bien reformulée et colle bien à la façon dont nous pouvons être dirigés dans un pays ou dans un autre.

Une pensée aussi pour tous ceux qui se battent pour la liberté. 

dimanche 6 février 2011

Miodrag Djuric dit DADO. Trop peu connu! peintre, sculpteur pas comme les autres.

EXTRAIT DU SITE:
...."1958 James Speyer lui achète son premier tableau. Kalinowski et Dubuffet lui font rencontrer Daniel Cordier qui devient son marchand. Première exposition personnelle à la Galerie Daniel Cordier. Il quitte Paris pour Courcelles-les-Gisors où il peut se consacrer uniquement à la peinture et au dessin. Il rencontre Jacques Dauchez, Jean Dewasne, François de Liencourt et Bernard Réquichot dont il devient l’ami."
..."2010 En août, Dado reçoit le Prix du 13 juillet, la plus haute distinction nationale monténégrine.


Du 15 septembre au 31 octobre 2010, neuf grandes bâches réalisées spécialement par Dado pour l’occasion à partir de photos rehaussées sont exposées à Shanghai dans le pavillon monténégrin de l’exposition universelle.

Début novembre, l’ICOM-UNESCO reconnaît le site internet de Dado comme une institution muséale à part entière et lui octroie le droit d’utiliser le domaine internet de premier niveau « .museum », réservé au seul usage des musées. La version anglaise du site est mise en ligne sur l’URL http://www.dado.virtual.museum/.

Dado meurt le 27 novembre à l’hôpital de Pontoise.

Suite à une cérémonie dans le musée de Cetinje, sa ville natale, Dado est enterré lors de funérailles nationales le vendredi 3 décembre à 15h à Košćele, près de Rijeka Crnojevića, au Monténégro."

découvrez l'ensemble sur le site...

samedi 4 décembre 2010

vendredi 19 novembre 2010

Henry Moore, écrits et discours.


Ajouter une légende

Dans "Notes sur la sculpture", 'qualité de la sculpture'; j'aime ce petit recueil qui rassemble, quelques, des plus belles idéées du sculpteur et de son travail.

page 12:
"...
Mon but n'est pas la Beauté au sens où on l'entend dans l'Antiquité grecque tardive ou pendant la Renaissance.
Entre la beauté dans l'expression et la puissance d'expression, il est une différence de fonction. La première chercher à fatter les sens, la deuxième est dotée d'une vitalité spirituelle qui est pour moi plus émouvante et va plus profond que les sens.
...."
édition l'échoppe

lundi 8 novembre 2010

Henry Moore à Paris


 Je garderai un très fort souvenir de cette très belle et grande expo. d'Henry MOORE.
Les lignes, les courbes, les volumes dans l'ombre et la lumière, les textures, les matières qui accrochent le regard.
Du plaisir à en oublier le temps, comme ses sculptures à lui, qui passent tous les temps.
Musée Rodin pour une expo de sculptures, dessins...
http://www.musee-rodin.fr/
The interior of the Yellow Brick Studio c. 1960





Des limites de l'Art, au coeur de l'Art. L'Art Brut

L'Art Brut, on prend ce chemin de la voie artistique et les questions viennent et assaillent, des réponses ou tout du moins une réflexion s'engage. Alors on cherche, on va faire des visites d'expo. et l'on passe, à un moment donné, par l'Art Brut.
Une très belle expo:
http://www.hallesaintpierre.org/
Un lien qui vous mènera vers d'autres:
http://archives.tsr.ch/player/personnalite-dubuffet
vers des musées aussi:
http://mam.cudl-lille.fr/mam.php?rub=14
http://www.artbrut.ch/

dimanche 31 octobre 2010

Il faut le savoir: obsolescence programmée

Un rapport qui en dit long, sur l'organisation de notre société dans le but de nous faire consommer et du coup, à votre avis.... dans quel but?... qui permet quoi?.... pour qui?... pour leur permettre quoi??....
http://www.cniid.org/espace_telechargement/actualite/201009_rapport_OP_AdT_Cniid.pdf


et un ... consommez!















et deux ... jetez!


et trois appauvrissez-vous!


parceque vous le vaudrez bien!


samedi 30 octobre 2010

Petra

Photo de: Nicole Larroze que je remercie pour cette vue surprenante.
Petra et ses environs, mystères d'une vie qui s'est organisée puis a disparu en ne laissant que les traces architecturales du faste de cette ville. Derrière le faste , est-ce qu'on y vivait heureux? Qui profitait de ces splendeurs?
http://www.ahram.org.eg/163/2010/05/11/44/15658.aspx

vendredi 29 octobre 2010

Charles Simonds par France Huser. for everybody

Pour découvrir Charles Simonds, rien de mieux qu'un article qui retrace son histoire, auteur France Huser  :

"Charles Simonds, le bâtisseur de rêves


Cet artiste américain construit des maisons miniatures en argile. Il y fait pousser des plantes et des fleurs. Créant ainsi de véritables sculptures vivantes
Ces petites maisons miniatures que construit Charles Simonds, les voici aujourd'hui exposées dans un musée. Pourtant, c'est d'abord le long des rues, à l'intersection de deux murs, dans une fissure, la brèche d'un édifice abandonné que ce sculpteur a commencé à faire ces maisons insolites greffées sur la ville elle-même. Dans ces années 70 où les sculpteurs américains du land art entaillaient les roches du Nevada ou déplaçaient des tonnes de terre dans le désert, lui, Charles Simonds, amoureux de la terre aussi, se mit à fabriquer de minuscules briques d'argile, utilisant une pince à épiler pour les poser les unes sur les autres.

Son aventure débute vers la fin des années 60. Simonds, qui avait suivi un enseignement de sculpteur traditionnel et enseignait lui-même la sculpture, fut fasciné par la beauté des terrains argileux du New Jersey. Très vite, l'argile devint son matériau de prédilection. Se souvint-il aussi d'un voyage qu'il avait fait dans son enfance au Mexique et des bâtisses où vivent les Indiens? Ces maisons qu'il se met à construire ont le même caractère primitif. Mais elles témoignent pour lui de l'histoire d'un peuple imaginaire qu'il appelle «the little people». De 1970 à 1976, il réalisa ainsi des centaines de maisons dans le Lower East Side.

Les habitants s'arrêtaient, étonnés, discutaient avec Simonds. Dans ces labyrinthes mystérieux qui naissaient sous les doigts du sculpteur et qui évoquaient une civilisation opprimée, disparue, ne retrouvaient-ils pas leur propre histoire, celle de minorités qui, logées dans des quartiers misérables de New York, devaient lutter pour que la municipalité ne rase pas leurs ghettos? Récusant le système des galeries et du marché de l'art, ces œuvres de Simonds restaient dans la rue, à la merci des intempéries ou du vandalisme. Chacun pouvait se les approprier ou les détruire.

Sans s'en soucier, Charles Simonds allait un peu plus loin construire d'autres habitations. Une façon de montrer qu'aucune civilisation ne doit être détruite. Parfois, à côté de lui, comme pour participer à son travail, des teen-agers portoricains se mirent à composer des peintures murales qui racontaient leur arrivée à New York, la misère,la ségrégation, l'exploitation. Simonds parcou-rut le monde en y édifiant ainsi les vestigesarchéologiques de ses «little people»: on put en voir à Chicago, à Los Angeles, Genève, Anvers, Bâle, à Paris dans les rues de Ménilmontant. Ce dialogue qu'il entreprenait ainsi avec la ville, avec ses habitants, Simonds a voulu le pousser encore plus loin. Dans certaines de ces œuvres, comme la «Placita» ou le «Stanley Tankel Memorial», il s'est efforcé de comprendre et de traduire les besoins d'une collectivité. En témoigne ici cette «Growth House», réplique de celle que l'artiste construisit aux Etats-Unis. Ses murs sont constitués de grands sacs de terre empilés les uns au-dessus des autres. Ils contiennent des graines, et sur les parois fleurissent des pâquerettes, des pervenches, du liseron.

Chaque jour la «Growth House» est différente, enrichie d'une nouvelle pousse, d'une nouvelle vie qui est apparue sur elle. C'est un hymne à la nature, au cycle toujours recommencé des saisons. Dans les salles du Musée du Jeu de Paume, on croirait assister à une sorte de miracle devant cette œuvre étrange qui fait appel à tous les sens du spectateur, à l'odorat aussi bien, car avant même de voir la «Growth House» on sent une odeur qui évoque un sous-bois, la fraîcheur d'une cascade. Un nouveau défi donc à la ville industrielle, à ses inhumaines constructions de béton et d'acier.
Quand Simonds quitte ainsi l'infiniment petit pour aborder des sculptures de plus grande taille, c'est toujours pour affirmer la puissance de la vie: ainsi «Age», construite en 1983 pour le Musée Guggenheim, nous présente l'univers lilliputien des «little people», mais au sommet d'une colline dont les plis, les accidents semblent conter l'histoire des millénaires d'un passé qui aurait donné cette ardeur rouge à la terre.

Toujours Simonds réaffirme la présence de l'homme. Ce paysage qu'il a modelé à même le mur du musée? Cherchez bien. Vous découvrirez bientôt un visage qui se dessine dans la masse des nuages. D'autres visages encore se distinguent ailleurs, dans ce qui ne paraissait être au premier abord que des roches. Toujours ainsi des histoires chuchotent, augmentent la poésie de cette œuvre étrange. Et si Simonds filme encore, dans «Birth», un paysage désertique qui semble être le chaos originel, c'est pour y montrer l'alliance de la terre et de l'homme, comment il naît d'elle, nouvel Adam qui surgit, les cheveux, le visage, le corps tout entier maculés de boue."

vendredi 22 octobre 2010

Isidoor Goddeeris, voyage poétique

http://www.galeriecelal.com/goddeeris_oeu_04.html
http://users.telenet.be/goddeerisisidoor/
On pourrait dire: "je me souviens...", "j'ai fait un rêve hier..." ou encore "des nuages sont arrivés de drôles de vaisseaux..."
Embarquement immédiat dans le temps....